Tuesday, July 26, 2016

Pokémon Go Takes Over Museums



Le français suit.

When Pokémon Go was released in Canada on July 17, many museums found themselves to be PokéStops, Pokémon Gyms and hotspots to catch the virtual creatures. Pokémon Go is an app that allows users to walk around and virtually catch Pokémon. PokéStops, where users can collect items that are important to the game, are at popular landmarks or places – some museums are sites for multiple PokéStops. Even the building which houses the Canadian Museums Association office, is a PokéStop. Pokémon Gyms are places where users get together and virtually battle their Pokémon. 

Across Canada, museums have quickly begun to take notice of their new status in the Pokémon Go universe. In many cases they have seen an increase in traffic in or around their property. 

Check out how some museums are enticing Pokémon Go users inside their doors:

  • The day after Pokémon Go was released, the RCMP Heritage Centre in Saskatchewan began offering two-for-one admission for a future visit, to visitors who showed their Pokémon app.
  • Ontario’s Welland Historical Museum started giving free freezies to museum visitors who showed the staff they were playing Pokémon Go.
  • The Canadian Museum of Nature, located in Ontario, held a “Lure Party” on July 21 for Pokémon users. “Lures” are items in the game that attracts lots of Pokémon to one location. With eight Pokéstops at their museum already, they held the “Lure Party” during their free admission period on a Thursday evening.
  • The Fredericton Region Museum set up charging stations so that visitors playing Pokémon Go could recharge their phones, since the app drains phone batteries very quickly. They also offer half-price admission to users.
  • Others museums are brainstorming ideas like offering Pokémon Go users free water bottles, discounts at the food court or gift shop and hosting evening Pokémon events.
Many museums have turned to social media to let visitors and Pokémon Go users know that they are PokéStops and Pokémon catching hotspots. The City of Waterloo Museum’s staff created a mashup photograph of Pikachu and one of their artefacts to share on their social media platforms. Other museums with serious exhibitions or cemeteries on their property are more hesitant to promote the Pokémon craze, because of concerns for the appropriateness of the game in these areas.
Drowzee in gardens, Canadian Museum of Nature
Some museums also have safety concerns with distracted Pokémon Go players walking into dangerous areas. In the unique case of the Great War Flying Museum in Ontario, the museum is located at an active airport, making the danger to distracted users potentially deadly. Another museum has noticed potential danger to children and pedestrians when drive-by Pokémon users pull their cars up in front of the museum to gain access to the PokéStop. Pokémon Go does have a website page where places can request to be removed as a PokéStop or Pokémon Gym: https://support.pokemongo.nianticlabs.com/hc/en-us/requests/new?ticket_form_id=341148


Since the release of Pokémon Go, the Prince Albert Historical Museum in Saskatchewan has seen a change of demographics of people using the river bank that they are located beside. Tim Panas, associate curator of the museum, said that the river bank park had become a hangout spot for “people with substance abuse issues that has kept the general public away.” With the arrival of Pokémon Go’s many water Pokémon found by the river, and the Pokéstops at the museum, he said the general public — adults, kids and families — are once again enjoying the river bank park. Having a Pokémon Gym nearby also means that many users come to the area after 5 p.m. when the museum has closed. Panas said they are looking into extending their hours and hosting a free evening event for Pokémon Go users. He said this would be a way to “highlight the museum to a larger demographic and act as a focal point for the downtown Prince Albert area.”

Victoria Klassen
Editor, Muse Magazine (interim)
Canadian Museums Association
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Pokémon Go envahit des musées

Lorsque Pokémon Go a été officiellement offert au Canada, le 17 juillet, bien des musées ont été utilisés comme PokéStops, arènes et points de repère pour attraper des créatures virtuelles. Pokémon Go est une application qui permet aux utilisateurs de marcher et d’attraper virtuellement des Pokémon. Les PokéStops, c’est-à-dire les endroits où les utilisateurs peuvent attraper des éléments importants pour le jeu, sont généralement des lieux publics, des points de repère ou des places fréquentées. Certains musées sont les sites de multiples PokéStops. Même l'édifice qui abrite l’Association des musées canadiens, est un PokéStop. Les arènes sont des endroits où les utilisateurs se rassemblent et mènent des combats virtuels avec leur Pokémon.


Des musées de partout au Canada ont vite remarqué leur nouveau statut dans l’univers de Pokémon Go. Dans bien des cas, ils ont connu une augmentation de la circulation à l’intérieur ou autour de leur propriété.


Certains d’entre eux ont cherché à attirer les utilisateurs de Pokémon Go à l’intérieur de leurs portes. Voici les stratégies qu’ils ont utilisées à cette fin :  

  • Le lendemain du lancement de Pokémon Go au Canada, le Centre du patrimoine de la GRC, en Saskatchewan, a commencé à offrir deux billets pour le prix d’un pour une future admission aux visiteurs qui montraient leur appli Pokémon.
  • Le Musée historique de Welland a commencé à donner des barbotines aux visiteurs qui montraient au personnel qu’ils étaient en train de jouer à Pokémon Go.
  • Le Musée canadien de la nature, situé en Ontario, a tenu une fête des leurres le 21 juillet, à l’intention des utilisateurs de Pokémon Go. Les « leurres » sont des éléments qui attirent de nombreux Pokémon en un même endroit. Le musée qui comptait déjà huit PokéStops a tenu sa fête pendant la période d’admission gratuite, un jeudi soir.
  • Le Musée de la région de Fredericton a installé des postes de recharge pour que les visiteurs qui jouent à Pokémon Go puissent recharger les piles de leur téléphone, car l’appli les décharge rapidement. Il offre également l’admission à moitié prix aux utilisateurs.
  • D’autres musées jonglent avec diverses idées, comme offrir des bouteilles d’eau gratuites aux utilisateurs de Pokémon Go, offrir des rabais dans l’aire de restauration ou à la boutique ou organiser des activités Pokémon.
Repérage de Pokémon, Musée canadien de la nature
Bien des musées se sont tournés vers les médias sociaux pour informer les visiteurs et les utilisateurs de Pokémon Go qu’ils étaient des PokéStops et des points de repère pour attraper Pokémon. Le personnel du Musée de la Ville de Waterloo a créé une photo composite de Pikachu et l’un de ses artéfacts pour afficher sur ses plateformes de médias sociaux. Certains musées qui présentent des expositions sérieuses ou qui ont des cimetières sur leur terrain hésitent à promouvoir la folie Pokémon, car ils se demandent si le jeu est approprié dans de tels endroits.

D’autres musées se soucient également des questions de sécurité et craignent que des joueurs distraits marchent dans des zones dangereuses. C’est le cas du Great War Flying Museum, en Ontario, qui est situé dans un aéroport en opération. La distraction des utilisateurs pourrait entraîner leur décès accidentel. Un autre musée a remarqué un danger potentiel pour les enfants et les piétons lorsque des utilisateurs de Pokémon se rendent en voiture jusqu’à l’avant du musée pour avoir accès au PokéStop. Pokémon Go a une page Web sur laquelle certains endroits peuvent demander de ne plus être utilisés comme PokéStop ou arène : https://support.pokemongo.nianticlabs.com/hc/en-us/requests/new?ticket_form_id=341148 

Depuis le lancement de Pokémon Go, le Musée historique Prince Albert de la Saskatchewan a remarqué un changement dans la composition démographique des personnes qui fréquentent les berges de la rivière voisine. Selon Tim Panas, le conservateur adjoint du musée, bien des toxicomanes se rencontraient dans le parc en bordure de la rivière, ce qui éloignait le grand public. Avec l’arrivée de Pokémon Go, bien des Pokémon d’eau ont trouvé la rivière et les PokéStops du musée, de sorte que le grand public – adultes, enfants et familles – profite à nouveau du parc riverain. Le fait d’avoir une arène à proximité amène aussi bien des utilisateurs dans le secteur après 17 h, alors que le musée est fermé. Tim Panas dit que le musée songe à prolonger ses heures d’ouverture et à tenir une soirée gratuite pour les utilisateurs de Pokémon Go. Ce serait selon lui une façon de « présenter le musée à un plus large public et d’agir comme point central pour la région du centre-ville de Prince Albert ». 

Victoria Klassen
Rédactrice (intérimaire), Muse magazine
Association des musées canadiens

Tuesday, July 05, 2016

Building a better YCW-BCH application - Améliorez votre demande de stage JCT



Le français suit.
Building a better YCW-BCH application

With news that a much-needed increase to the Young Canada Works (YCW) at Building Careers in Heritage (BCH) program is on its way, museums are excited about the possibilities. But before you rush to submit an application, take a few moments to prep yourself with our insider’s tips.

Read the guidelines

First and foremost, do your homework. Review the Employer Guide and the selection criteria before starting your application. The program’s support material will provide critical information to plan your proposed internship. If you want a few examples of internships that have been supported in the past, you can read past success stories from Muse Magazine on the CMA website.

Details matter

Who, what, where, when, why and how. Your application needs to paint a complete picture. Peer Review Committee members are independent evaluators who will not be familiar with the inner workings of your museum. Tell them who you are, what your mission is, why this project is important and how it will benefit the intern, your organization and the community. Be specific and provide examples where required. What sets your museum apart from the others?

Follow the application guidelines in Appendix B of the Employer Guide, which provides a checklist of all information that’s required in every section.

Review your budget and timelines

The BCH budget structure is more complex than its counterpart in the summer YCW program. Think of it as a project budget and be prepared to show how your organization plans to contribute to the overall experience, beyond the salary alone. Those contributions could include extra supplies, office space, special equipment or professional support. But remember to keep those contributions reasonable. For example, if your intern will be conducting a tour through the entire museum, it’s not reasonable to claim the museum’s entire rent as a project contribution. The same would apply if you have a paid staff person supervising the intern; only report the portion of the personnel’s salary that covers their supervision time, not their entire salary.

Speaking of time, make sure the budget works for a timeframe that satisfies the program’s criteria. Internships must occur during the Government of Canada’s fiscal year, meaning March 31 is the absolute last day an intern can work. And no, you cannot request funding for a retroactive employment period.

Think project-based internships

There has been a tendency for past BCH peer review committees to favour project-based internships over other internship proposals that fill an operational need in the organization. Project-based internships could have the intern working independently on their own project (ex. accessioning a donated collection) or filling a role in a much larger project at the organization (ex. interpretive planning for a new exhibit). Not only do project-based internships tend to lend themselves better to the YCW-BCH application structure because the projects should already have established outcomes and timelines, but it also provides the interns with concrete deliverables to include in their professional portfolio for future employment.

If in doubt, ask

Our final tip is to ask questions if you require clarification on the application process. You can reach program staff at (613) 567-0099 or ycw@museums.ca.

Best of luck with your application!
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Améliorez votre demande de stage JCT

Les musées se réjouissent des nouvelles possibilités qu’apporte la bonification très attendue du programme Jeunesse Canada au travail pour une carrière vouée au patrimoine (JCT-CVP). Mais avant de vous précipiter pour remplir votre demande, consultez nos conseils judicieux et prenez un moment pour vous préparer.

Lisez les consignes

D’abord et avant tout, faites vos devoirs : passez en revue le Guide de l’employeur et les critères de sélection avant de débuter votre demande. La documentation du programme vous fournira des renseignements essentiels pour planifier votre projet de stage. Vous souhaitez avoir des exemples de stage qui ont bénéficié d’un soutien par le passé? Lisez le compte rendu de leurs réussites dans le magazine Muse, sur le site Web de l’AMC.

Les détails comptent

Votre demande doit dresser un tableau complet de votre projet : qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi. Les membres du comité d’évaluation par les pairs sont des évaluateurs indépendants qui ne sont pas familiers avec les rouages de votre institution. Décrivez qui vous êtes, faites-leur connaître votre mission, et expliquez-leur pourquoi ce projet est important et comment il profitera au stagiaire, à votre organisation et à la communauté. Soyez précis et fournissez des exemples là où on le demande. En quoi votre musée se distingue-t-il des autres?

Suivez les consignes relatives à la demande qui figurent à l’annexe B du Guide de l’employeur. On y trouve une liste de vérification de tous les renseignements qui sont exigés dans chaque section.

Établissez votre budget et votre calendrier

Le budget de la demande pour le programme JCT-CVP a une structure plus complexe que celui du programme d’emploi d’été JCT. Envisagez-le comme un budget de projet et soyez prêt à montrer comment votre organisation entend contribuer à l’expérience globale, au-delà de la simple question du salaire (il peut s’agir de fournitures supplémentaires, d’un espace de bureau, d’un équipement spécial ou d’un soutien professionnel). Rappelez-vous toutefois de maintenir ces contributions à un niveau raisonnable; par exemple, si la tâche de votre stagiaire consistera à faire visiter le musée, il n’est pas acceptable de déclarer que l’espace entier du musée contribue au projet. Il en est de même si un de vos salariés doit superviser le ou la stagiaire; ne déclarez que la portion de son salaire qui concerne le travail de supervision, et non la totalité de son salaire.

Pour ce qui est du temps, assurez-vous que votre budget concerne un calendrier qui satisfait aux exigences du programme. Les stages doivent avoir lieu au cours de l’exercice financier du gouvernement du Canada; autrement dit, le ou la stagiaire ne peut travailler après le 31 mars. Notez qu’il n’est pas possible de demander un financement rétroactif pour une période d’emploi antérieure.

Envisagez un stage axé sur un projet

On a observé par le passé que le comité d’évaluation par les pairs du programme JCT-CVP tend à favoriser les demandes de stage axées sur des projets, par rapport à celles qui contribuent au fonctionnement de l’organisation. Dans le cadre de stages axés sur des projets, les stagiaires peuvent travailler indépendamment sur leur propre projet (par exemple, enregistrer les dons d’une collection) ou s’acquitter d’une fonction dans un projet plus vaste de l’organisation (par exemple, planifier l’interprétation d’une nouvelle exposition). Les stages axés sur des projets correspondent mieux à la structure du programme JCT-CVP parce que les projets doivent s’accompagner d’un échéancier et d’objectifs définis, mais aussi parce qu’ils permettent aux stagiaires d’obtenir des résultats concrets à inclure dans leur portfolio professionnel en vue de leur future recherche d’emploi.


En cas de doute, informez-vous

Enfin, nous vous invitons à poser des questions si vous avez besoin de clarifications sur le processus  de demande. Vous pouvez joindre les responsables du programme au 613-567-0099 ou à jct@musees.ca.

Nous vous souhaitons la meilleure des chances!