Tuesday, May 27, 2014

Q&A with Two Interns from the RBC Museum Internship for Emerging Professionals Program | Questions et Réponses avec deux stagiaires du Programme de stage RBC pour la relève muséale

Le français suit. 

PART 2 of 2 

This blog post series profiles the 2013 interns from the RBC Museum Internship for Emerging Professionals program. In part 2 of 2, Samantha Shannon, a recent graduate from the Collections Conservation and Management program at Fleming College in Peterborough, Ontario, provides a glimpse into her life as an intern: 


What did your RBC internship consist of? 
I was the operations, marketing and collections management intern. This was a unique internship during which I spent time at four different organizations. I was based at the Yukon Historical & Museums Association where I worked for 6 ½ weeks before going to the Copperbelt Railways and Mining Museum, the Old Log Church Museum and the Yukon Transportation Museum, each for 6 ½ weeks. All of the organizations were located in Whitehorse. I worked on a variety of different tasks primarily with the various collections of the different museums, as well as providing assistance with different projects. 

Samantha Shannon visited Keno City, Yukon during her internship.
What was your favourite aspect of the internship? 
All of my supervisors encouraged me to work on projects in which I was interested and for this reason I enjoyed the work. I think the best part of this particular internship was that I was able to work at so many different places and meet so many different people. This was particularly interesting for me as I am starting my career and was able to see different ways that different organizations deal with various issues. 

What advice would you give other graduates in the heritage field? 
I would advise other graduates to be flexible both in locations and types of positions that they apply for. I was quite excited about working in the Yukon as well as the opportunity that this position provided for me to try out new things. I’m still quite new to the field, but it seems to me that having a wide variety of skills and experience can only make you a better worker and is absolutely essential when working at a small museum. 

Besides remuneration, what do you feel are the benefits and value of a paid internship compared to one that is unpaid?
I don’t think it should have to be said that employees deserve to be paid for the work they are doing. Most new graduates bring a great deal of education and training to the job and keeping them in unpaid positions prevents them from contributing all that they have to offer; it is unlikely that a person who isn’t paid will be given responsibility for projects with a high importance even if they have the ability and qualification to do the work. Despite all best intentions, an unpaid intern cannot fully integrate into a workforce. In addition to this, I think that at some level it devalues the field when interns are not paid, as if the work being done in museums and the heritage field, preserving and sharing history, isn’t worth paying for. 

What is your dream job?
 I have training in earth sciences, as well as in collections conservation and management. I am definitely more drawn to the collections management side of working at a museum and would be very excited to have a position which could integrate some of my prior education in science, as well. I have enjoyed working in small museums which of course requires you to participate in many different aspects of running a museum and has allowed me to develop a wide skill-set which I can bring to and continue to improve on to whatever position I end up in.
  
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Deuxième de deux parties 

Cette série d'articles met en vedette les stagiaires du Programme de stage RBC pour la relève muséale 2013. Dans cette deuxième de deux parties, Samantha Shannon, récente diplômée du programme de gestion des collections et de la conservation au collège Fleming de Peterborough (Ontario), nous donne un aperçu de sa vie de stagiaire : 

En quoi a consisté votre stage RBC? 
En tant que stagiaire, j’étais responsable de la gestion des activités, du marketing et des collections. C’était un stage unique, pendant lequel j’ai pu passer du temps dans quatre organisations différentes. J’étais établie à l’Association des musées et des lieux historiques du Yukon, où j’ai travaillé pendant six semaines et demie. J’ai ensuite travaillé au Copperbelt Railways and Mining Museum, au Old Log Church Museum et au Yukon Transportation Museum, et j’ai passé six semaines et demie à chaque endroit. Toutes ces organisations sont situées à Whitehorse. J’ai effectué diverses tâches liées principalement aux collections de ces musées, et j’ai apporté mon soutien à différents projets. 

Quel est l’aspect du stage que vous avez préféré? 
Le travail m’a plu, car tous mes superviseurs m’ont encouragée à participer à des projets qui m’intéressaient. Ce que j’ai préféré dans ce stage, c’est le fait d’avoir pu travailler à tant d’endroits différents et rencontrer tant de gens différents. Comme je démarre ma carrière, j’ai trouvé particulièrement intéressant de voir comment des organisations distinctes s’y prennent pour traiter diverses questions. 

Samantha Shannon lors de son stage au Old Log Church Museum.
Quel conseil donneriez-vous à d’autres diplômés dans le domaine du patrimoine?
Je leur conseillerais de faire preuve de souplesse en ce qui concerne le lieu et le type de poste pour lequel ils postulent. J’étais très heureuse de travailler au Yukon et d’avoir l’occasion, grâce à ce stage, d’essayer de nouvelles choses. Je suis encore assez nouvelle dans ce domaine, mais il me semble que le fait de développer un vaste éventail de compétences et d’élargir notre expérience doit faire de nous de meilleurs employés. La polyvalence est une qualité absolument essentielle quand on travaille dans un petit musée. 

À part la rémunération, quels sont selon vous les avantages et la valeur d’un stage rémunéré par rapport à un stage non rémunéré?
Selon moi, cela va de soi que les employés méritent d’être rémunérés pour le travail qu’ils effectuent. La plupart des nouveaux diplômés apportent dans leur fonction un solide bagage de connaissances et de formation; en leur offrant seulement des postes non rémunérés, on les empêche de fournir leur pleine contribution. Il est peu probable qu’une personne qui n’est pas rémunérée se verra attribuer la responsabilité de projets de grande importance, même si elle a la capacité et les qualifications pour faire le travail. Malgré toutes les bonnes intentions, il n’est pas possible pour un stagiaire non rémunéré de s’intégrer pleinement à son milieu de travail. Par ailleurs, je pense que, en ne payant pas les stagiaires, on contribue d’une certaine façon à dévaluer le secteur – comme si le travail fait dans les musées et les organismes liés au patrimoine, qui préservent et font connaître notre histoire, ne valait pas la peine d’être rémunéré.

Quel serait le travail de vos rêves?
J’ai une formation en sciences de la Terre, ainsi qu’en gestion et en conservation des collections. Ce qui m’attire le plus dans le travail au sein d’un musée, c’est vraiment la gestion des collections, mais j’aimerais aussi beaucoup avoir un poste qui me permettrait d’intégrer certains aspects de mes études antérieures en sciences. Le fait de travailler dans de petits musées m’a beaucoup plus, car cela nous oblige à prendre part à de nombreux aspects de la gestion d’un musée. Ainsi, j’ai pu acquérir des compétences diversifiées, que je pourrai utiliser et développer dans le poste où je serai appelée à travailler.

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